Revue d'économie régionale & urbaine (1/2014)
Pour acheter ce numéro, contactez-nous
Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.
Dans un modèle de microéconomie urbaine à centre endogène où les agents choisissent librement leurs surfaces de sol, nous montrons comment une politique de réduction de la pollution émise par les déplacements domicile-travail des ménages actifs présente comme impact positif connexe une plus grande maîtrise de l’étalement urbain. Après mise en place, par un régulateur local, d’une écotaxe applicable aux seuls ménages sous la forme d’un péage urbain de type linéaire (kilométrique), les économies d’agglomération qui ont incité les firmes à se regrouper dans le centre des emplois continuent d’agir comme une externalité positive et, sous certaines conditions, se voient même renforcées.
Using an urban economic model with an endogenous centre where agents freely choose land quantities, we prove to what extent policies aimed at abating pollution generated by working households’ commuting trips involve a better control of urban sprawl as a positive side-effect. After the eco-tax has been applied to households by a local planner in the form of a linear urban toll, agglomeration economies which incited firms to group together in the Central Business District (CBD) keep on working as a positive externality. Under certain conditions, they are even strengthened.