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Accueil » Lettres & Langues » Romantisme » Romantisme n° 135 (1/2007) » Le roman politique, ou le retour de l’intrigue

Romantisme n° 135 (1/2007)

L'élection au XIXe siècle
Parution 
mai 2007
EAN 
9782200923884
Prix au numéro 
18 €
Marque 
Armand Colin
Pagination 
168 pages
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Auteur(s) 
Maryam Guisy
Le roman politique, ou le retour de l’intrigue
Résumé 

Le roman réaliste-naturaliste n’a pas pour fonction de distraire le lecteur, mais de le renseigner sur l’histoire des moeurs de son époque, de manière quasi scientifique. Or, quand il aborde la politique, matériau incontournable, il s’avère que son exigeant cahier des charges (informer, décrire, expliquer) a pour conséquence inattendue de réintroduire le romanesque, parce que le monde politique présuppose, dans tous les sens du terme, des intrigues. C’est ainsi que le décryptage de l’élection, moment fort de la vie politique, conduit à analyser le jeu secret des agents électoraux, les basses stratégies mises en oeuvre, etc. Le roman politique signe également le retour du héros, le leader  s’apparentant à un aventurier des temps modernes. Enfin, le récit réaliste, qui dépeint tous les aspects de la vie du politicien, aborde son histoire sentimentale comme son histoire professionnelle, lesquelles sont mêlées et interfèrent. L’évocation des milieux de pouvoir en arrive finalement à rémunérer un romanesque que la doctrine réaliste rejetait. Néanmoins, peut-être n’est-il pas vain de considérer que l’intrigue elle-même est une vérité, et qu’il est par conséquent légitime que le roman naturaliste la dévoile ?

Abstract 

The function of the realist-naturalistic novel is not to entertain the reader, but to inform him about the story of the love affairs of his time in an almost scientific manner. However, when he tackles politics – which is essential material – it appears that his mission statement (to inform, describe, explain) has an unexpected consequence by reintroducing the romantic side since the political world presupposes in every sense of the word. Hence, deciphering the election – a powerful moment in political life – prompts an analysis of the undercover interplay of the campaign oganizers, and the underhand strategies that were implemented, etc. The political novel also signals the return of the hero, the leader akin to the modern day adventurer. Lastly, the realist narrative which describes all the aspects of the politician’s life, takes up his sentimental story in a similar way to his professional background mingling and interfering one with the other. The evocative writing about government circles ends up by fuelling a novel  which realist doctrine rejects. However it may not be fruitless considering that the truth lies in the intrigue itself and that it is therefore legitimate that the naturalist novel should reveal it.

Citation 
Maryam Guisy, « Le roman politique, ou le retour de l’intrigue », Romantisme n° 135 (1/2007), pp. 37-48, Armand Colin. Disponible sur : http://www.revues.armand-colin.com/lettres-langues/romantisme/romantisme-ndeg-135-12007-lelection-au-xixe-siecle/roman-politique-retour-lintrigue
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