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Accueil » Lettres & Langues » Romantisme » Romantisme n° 139 (1/2008) » Littératures coloniales, littératures d'Empire ?

Romantisme n° 139 (1/2008)

Le fait colonial
Parution 
avril 2008
EAN 
9782200924737
Prix au numéro 
18 €
Marque 
Armand Colin
Pagination 
168 pages
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Auteur(s) 
Jean-François Durand
Littératures coloniales, littératures d'Empire ?
Résumé 

Après la défaite de Sedan la France s’engage dans la construction d’un vaste domaine colonial qui occupera aussi une place de plus en plus importante dans l’imaginaire culturel du pays. C’est dans les années trente que le roman colonial, au sens strict de l’expression, atteint son apogée. Par roman colonial il faut entendre une littérature de facture réaliste, très souvent propagandiste, qui s’efforce de faire connaître et aimer les nouveaux territoires où s’exerce l’hégémonie de la métropole. Les notions de territoire, d’espace, de géographie, de frontières sont déterminantes dans ce type d’écrits. Mais le concept de littérature coloniale, dans ce qu’il a de précis et d’étroit, ne rend pas compte de l’extrême diversité, de l’hétérogénéité des textes qui accompagnent, parfois précèdent, l’expansion de l’Europe. C’est pourquoi les notions de littératures de l’ère coloniale ou de littératures d'Empire peuvent lui être préférées pour saisir l’infinie richesse d’esthétiques qui, du récit de voyage au roman, de l’autobiographie au compte rendu de mission déploient une sensibilité aussi bien exotique et lyrique que réaliste et documentaire, adhèrent au processus d’expansion ou au contraire le critiquent et le déplorent. Les littératures d’Empire saisissent toute l’ampleur d’un vaste processus de décloisonnement des mondes et si l’idéologie coloniale s’y retrouve, elles ne s’y laissent pas réduire. Deux auteurs, André Chevrillon et Ernest Psichari permettront d’illustrer cette distinction, essentielle sur le plan de l’approche critique des textes.

Abstract 

After the defeat of Sedan, France starts building up a vast colonial empire that will occupy more and more space within the culture and the imagination of the nation. The colonial novel, as such, reaches its climax in the thirties. By colonial novel, we mean a realistic variety of literature, very often close to propaganda, which endeavours to spread among its readers a better knowledge and a liking for the new territories where the home country is now establishing its domination. In this form of literature, such key notions as territory, space, geography or frontiers are of paramount importance. But the very concept of colonial literature, in its precise and limited meaning cannot account for the great variety, or the diversity of texts which go along with and at times precede the expansion of Europe. That is why the concepts of Literatures of the Colonial Era or Literatures of Empire are more suitable to catch the vast aesthetic riches which ranging from travelogues to novels, from autobiographies to mission reports, display various feelings in terms of exotic, lyrical, realistic or documentary writings which are in agreement with the general process of expansion, or on the contrary criticize and denounce it. The Literatures of Empire take into account the vast process of an opening of different worlds, and if colonial ideology can be traced there, they nonetheless go beyond this. Two authors, André Chevrillon and Ernest Psichari will enable us to illustrate this distinction, so important for a critical approach to such texts.

Citation 
Jean-François Durand, « Littératures coloniales, littératures d'Empire ? », Romantisme n° 139 (1/2008), pp. 59-80, Armand Colin. Disponible sur : http://www.revues.armand-colin.com/lettres-langues/romantisme/romantisme-ndeg-139-12008-fait-colonial/litteratures-coloniales-litteratures-dempire
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