
Revue d'économie régionale & urbaine (3/2014)
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L’objectif de cette recherche est d’étudier les déterminants du recours aux solutions directes ou intermédiées sur le marché immobilier résidentiel français. La perspective théorique des coûts de transaction perçus fournit un cadre utile pour appréhender l’existence d’un mode de transaction dans le secteur immobilier. À partir de l’analyse de 4 142 questionnaires portant sur des transactions effectivement réalisées, les modèles LOGIT mis en oeuvre montrent que l’intermédiation immobilière ne s’explique pas par les caractéristiques physiques ou spatiales du bien, ni par des variables sociodémographiques des acteurs, mais davantage par les perceptions qu’ont les acheteurs et vendeurs de l’intérêt des agents immobiliers et des bénéfices qu’ils peuvent en retirer. Six bénéfices perçus se révèlent pertinents pour mieux comprendre l’existence des agents immobiliers dans un contexte de nouvelles technologies où les relations directes sont aujourd’hui largement facilitées.
The aim of this research is to study the determinants of the use of direct versus intermediated solutions on the French housing market. The theoretical perspective of perceived transaction costs provides a useful framework for understanding the existence of a specific mode of transaction in real estate. From the analysis of 4142 questionnaires on transactions actually carried out, the logit models used show that the real estate intermediation cannot be explained by physical or spatial characteristics of the property, or by socio-demographic variables, but more by perceptions of buyers and sellers in the interest of real estate agents and the benefits they can derive. Six perceived benefits prove relevant for understanding the existence of Realtors in the context of new technologies where direct relationshipsare now facilitated.

