
Politique étrangère n° 4/2012
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Le « patriotisme économique », les craintes d’un retour au protectionnisme semblent paradoxaux alors que la division internationale du travail est fondée sur les tâches plus que sur les produits, avec des interdépendances entre firmes et pays rendant souvent contre-productives les mesures destinées à soutenir l’emploi national. La crise n’a pas remis en cause la libéralisation du commerce et, sauf à dénouer les réseaux internationaux, le retour au protectionnisme paraît peu vraisemblable.
“Economic patriotism” or fears of a return to protectionism seem paradoxical when the international division of labor is based on tasks rather than on products, with interdependencies between firms and countries often rendering measures to support national employment counter-productive. The crisis has not challenged trade liberalization and, unless the focus is to unravel international networks, a return to protectionism seems rather implausible.