
Politique étrangère n° 4/2012
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Jadis assez discret en matière de politique étrangère, le Qatar entend, depuis les soulèvements arabes de 2011, tenir un rôle central dans la recomposition géopolitique de la région. Il joue pour ce faire de moyens financiers considérables. Mais un interventionnisme systématique pourrait poser problème face aux pays aspirant toujours à une posture de leader régional (Égypte, Arabie Saoudite) et face aux puissances extérieures traditionnellement intervenantes dans la région.
Once fairly quiet in terms of foreign policy, Qatar intends, since the Arab uprisings of 2011, to occupy a central role in reshaping the geopolitics of the region. It is hoping to make considerable financial resources. However, systemic interventions could be a problem for those countries of the region that tend always to aspire to a position of regional leader (Egypt, Saudi Arabia) as well as for external powers traditionally intervening in the region.