La lecture par Jean Bellemin-Noël d’Athalie de Racine, loin d’être anachronique comme pourrait le laisser penser l’histoire des sensibilités, témoigne au contraire de la présence chez l’être humain, au-delà des superstructures psychiques évolutives, d’invariants pulsionnels, lesquels tendent à valider la thèse freudienne de l’existence chez l’être humain d’un substrat psychologique indépendant de l’Histoire.