Aller au contenu principal
Connexion
Mot de passe oublié
Vous n'avez pas encore de compte ?
Créer votre compte
  • Enseignants
  • Livres
Armand Colin | Revues

Formulaire de recherche

  • Histoire
    • Annales de démographie historique
    • Annales historiques de la Révolution française
    • Histoire, économie & société
    • Revue de l'histoire des religions
    • Revue d'histoire des sciences
  • Géographie
    • Annales de Géographie
    • L'information géographique
  • Éco & Sc. Politique
    • Politique étrangère
    • Revue d'économie régionale et urbaine
  • Lettres & Langues
    • Langue française
    • Langages
    • Le Français Aujourd'hui
    • Littérature
    • Romantisme
  • Éduc. & santé
    • Carrefours de l'éducation
    • La Revue de l'hypnose et de la santé

Vous êtes ici

Accueil » Histoire » Revue d'histoire des sciences » Revue d'histoire des sciences - Tome 62 (2/2009) » "Un organisme est une société, et réciproquement ?". La délimitation des chmps d'extension des sciences de la vie et des sciences sociales chez Alfred Espinas (1877)

Revue d'histoire des sciences - Tome 62 (2/2009)

Parution 
décembre 2009
EAN 
9782200925994
Prix au numéro 
45 €
Marque 
Armand Colin
Pagination 
272 pages
Voir le sommaire

Pour acheter ce numéro, contactez-nous

S'abonner

Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.

Articlesprecedent suivant
Auteur(s) 
Emmanuel D'hombres
"Un organisme est une société, et réciproquement ?". La délimitation des chmps d'extension des sciences de la vie et des sciences sociales chez Alfred Espinas (1877)
Résumé 

Pour qui s’intéresse aux phénomènes sociaux, il n’est pas indifférent de savoir si la distinction académique entre sciences naturelles et sciences humaines recoupe quelque différence ontologique entre les objets – sociétés humaines d’un côté, sociétés animales de l’autre – dont traitent respectivement ces disciplines. L’interrogation évidemment ne date pas d’hier. Dans un contexte marqué par la consécration scientifique de la théorie cellulaire dans presque tous les ordres de la recherche biologique, cette question prend un relief particulier. Les travaux d’Alfred Espinas sur les sociétés animales (1877) en portent témoignage. Nous proposons dans un premier temps de revenir sur les deux réponses, réponses idealtypiques et plus exclusives l’une de l’autre que complémentaires, formulées par Espinas pour résoudre le problème de la délimitation du champ d’extension légitime de la sociologie. La première consiste à déplacer la ligne de démarcation entre sociologie et zoologie en empiétant sur le champ académique de cette dernière. La seconde, autrement plus radicale, consiste à dissoudre la ligne de démarcation entre sociologie et biologie. Dans un second temps, nous montrerons tout, l’intérêt heuristique sur le plan historique, au premier chef pour qui cherche à rendre compte des transferts conceptuels entre sciences de la vie et sciences sociales au XIXe siècle, de cette dernière solution imputant à la théorie cellulaire la responsabilité de la « sociologisation » de la problématique du rapport tout-parties en biologie.

Mots clés 
organisme ; société ; blastodème ; théorie cellulaire ; organe ; individu ; rapport tout-parties
Abstract 

It is not without interest for students of social phenomena to know if the distinction between the natural sciences and the human sciences concerns an ontological difference in the objects considered by these disciplines – human societies on the one hand, animal societies on other. The question is obviously not a new one. But it acquired a new significance in the context of the triumph of the cell-theory in almost all areas of biological research. Alfred Espinas, who worked on animal societies (1877), is a case in point. First, we propose to reconsider the two archetypal answers formulated by Espinas to the problem of delimiting the legitimate scope of sociology – answers mutually exclusive rather than complementary. The first answer consists of moving the demarcation line between sociology and zoology while encroaching on the academic field of the latter science. The second answer, more radical, consists of altogether doing away with the demarcation line between sociology and biology. Secondly, we bring out the heuristic value of the latter solution, which ascribes to the cell-theory the responsibility of the « sociologization » of inquiry into the relation of whole and parts in biology. This solution should be of interest to the historian of science, in particular those who seek to explain the conceptual transfers between the life sciences and the social sciences during the 19th century.

Keywords 
organism ; society ; blastodema ; cell-theory ; organ ; individual ; relation of whole and parts
Citation 
Emmanuel D'hombres, « "Un organisme est une société, et réciproquement ?". La délimitation des chmps d'extension des sciences de la vie et des sciences sociales chez Alfred Espinas (1877) », Revue d'histoire des sciences - Tome 62 (2/2009), pp. 395-422, Armand Colin. Disponible sur : http://www.revues.armand-colin.com/histoire/revue-dhistoire-sciences/revue-dhistoire-sciences-tome-62-22009/organisme-est-societe-reciproquement-delimitation-chmps-dextension-sciences
Consulter l'article
Citer l'article
Logo footer Armand colin
  • Qui sommes-nous ?
  • Contact
  • Livres
  • Espace Enseignants du Supérieur
  • Dunod Éditeur

Inscrivez-vous à la newsletter

  • Mentions légales
  • Archives ouvertes
  • C.G.V
  • C.G.A
  • Données personnelles
  • Cookies
  • Plan du site

© Armand Colin, Tous droits réservés.

Back to top