Le traitement des problèmes de compréhension et d’interprétation des textes littéraires de l’école au lycée apparait comme un bon indicateur des différences de culture entre le premier et le second degré. Les variations dans l’approche des problèmes cognitifs, dans les textes officiels, dans les représentations des enseignants, dans les pratiques de classe reflètent une ignorance assez fréquente de continuités qui pourtant existent ; elles reposent sur des conceptions différentes des enseignements de la lecture et de la littérature, et finalement risquent d’accentuer les ruptures. Recherches, expériences, innovations permettent cependant, dans ce contexte, d’explorer de nouvelles voies pour assurer une continuité malgré la nécessité de certaines ruptures.