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Accueil » Lettres & Langues » Romantisme » Romantisme n° 149 (3/2010) » Enquête et « culture de l'enquête » au XIXe siècle

Romantisme n° 149 (3/2010)

L'Enquête
Parution 
octobre 2010
EAN 
9782200926656
Prix au numéro 
18 €
Marque 
Armand Colin
Pagination 
168 pages
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Auteur(s) 
Dominique Kalifa
Enquête et « culture de l'enquête » au XIXe siècle
Résumé 

L’enquête n’est pas une invention du XIXe siècle, mais ce mode de « production » du vrai connut durant tout le siècle un essor continu et élargit sans cesse le périmètre de ses compétences : enquêtes parlementaires et administratives, enquêtes sociales, procédures scientifiques, enquêtes judiciaires, investigations littéraires et journalistiques. Toutes ces formes procèdent bien sûr d’intentions et d’enjeux spécifiques, parfois même contradictoires, mais toutes sont désignées par le même terme, toutes s’adossent à un dispositif méthodologique comparable, usent d’une rhétorique commune, s’inscrivent dans un même registre de cohérence. Cet article s’attache à spécifier les principaux usages de l’enquête au XIXe siècle et à éclairer ses modes de fonctionnement. Il montre que toute enquête concerne « l’énigme » du social et suit pour l’élucider une démarche fondée sur 1) l’exploration, 2) l’induction, 3) le récit rétrospectif. Mais il souligne aussi combien l’essor continu de la forme enquête, principalement en raison de ses usages médiatiques, appauvrit l’exigence de savoir et de vérité dont le modèle initial était porteur. L’enquête triomphe vers 1900, et n’est plus souvent qu’une caricature d’elle-même. Mais est alors disponible pour chacun, alimente une véritable « culture », et peut apparaître en ce sens comme une métaphore de la démocratie, permettant à chacun de prendre part au jeu, tout artificiel qu’il soit, et de contribuer ainsi à la production collective de la vérité.

Abstract 

Inquiry is not an invention of the 19th Century, but its way of “producing” truth gained importance througout century and across an increasing number of different fields : administrative and parliamentary inquiries, social surveys, scientific procedures, police and judicial inquests, literature, journalistic investigations. Of course, not all these practices and narratives had the same intentions or the same stakes, but they were all designated in French by the same word “enquête”, and all used a common rhetorical and methodological system, that hinged on a similar register of consistency. This essay tries to specify the main uses of the “enquête” in the 19th century, and to illuminate the ways in which it works. It shows that most of the inquiries dealt with the “enigma” of the social world and used a similar method based on 1) exploration, 2) induction, and 3) retrospective narrative. But it also shows that the continual growth of investigation, especially due to the rise of mass culture, impoverished the demand of truth and of knowledge that it initially embodied. Inquiries were everywhere around 1900 and had lost most of their meaning. However, they were available to everyone, as a “culture”, and appeared in that sense as a metaphor of democracy : allowing each citizen to take part in the game, even if it was in an artificial way, and to contribute to the production of the truth as a collective work.

Citation 
Dominique Kalifa, « Enquête et « culture de l'enquête » au XIXe siècle », Romantisme n° 149 (3/2010), pp. 3-23, Armand Colin. Disponible sur : http://www.revues.armand-colin.com/lettres-langue/romantisme/romantisme-ndeg-149-32010/enquete-culture-lenquete-au-xixe-siecle
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