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Romantisme n° 154 (4/2011)

Le Vivant
Parution 
décembre 2011
EAN 
9782200927363
Prix au numéro 
18 €
Marque 
Armand Colin
Pagination 
168 pages
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Auteur(s) 
Jean-Louis Cabanès
Les valeurs du vivant au tournant des XIXe et XXe siècles
Résumé 

Le darwinisme et le néo-darwinisme ont imposé un cadre notionnel dont Bergson hérite même s’il conteste le monisme de Haëckel et le « système » spencérien. La vie se perpétue et s’accroît à travers les formes évolutives du vivant, tandis que l’individu est à la fois un récapitulatif et un individu nouveau, un bourgeon en qui se manifeste la poussée vitale, mais aussi un être pour la mort. À ce gradualisme semblent correspondre sur le plan rhétorique des réseaux métaphoriques qui lient le biologique et le social, le psychique et le biologique. Dans les dix dernières années du siècle, la vie s’impose comme l’institutrice des valeurs. Elle est fécondité, elle en appelle à la productivité économique, à l’expansion des races civilisées. Donnée immédiate, socle premier, elle est aussi l’horizon final d’une éthique dans le roman de Zola, Le Docteur Pascal, comme dans les essais de Jean-Marie Guyau. Il faut réconcilier l’art et la vie, estiment, à l’instar de ce philosophe, les écrivains naturistes que Gide semble prolonger dans Les Nourritures terrestres. En réalité, il s’en distingue par l’abandon de tout solidarisme et rompt avec le gradualisme biologique. Plus généralement, les dix dernières années du siècle s’éloignent du pathos, du dramatisme dont le darwinisme s’était parfois auréolé. L’apologie de l’être en vie, c’est aussi celle de la joie dont Bergson se fait le chantre.

Abstract 

Darwinism and Neo-Darwinism have imposed a conceptual system which Bergson inherits even if he contests Haeckel’s monism and the Spencerian “system”. Life perpetuates itself and spreads through life forms arrived at by evolution, while each specific individual is both an epitome and a new individual, a bud burgeoning with vitalist drive and a being given over to death. The metaphorical networks which link the biological and the social, the psychological and the biological, seem to be this gradualism’s counterpart on the rhetorical plane. During the last ten years of the century, life affirms itself as the creator of value. Life is fecundity, it points to economic productivity, to the expansion of the civilised races. Immediate, foundational, life is also the final word of an ethical system in Zola’s novel Le Docteur Pascal (Doctor Pascal) or in the essays of Jean-Marie Guyau. Art and life must be reconciled, judge, as does this philosopher, the naturist writers whom Gide seems to be emulating with Les Nourritures terrestres (The Fruits of the Earth). In reality, he differentiates himself from this current by abandoning any form of solidaristic thinking, and breaks with biological gradualism. More generally, the last ten years of the century move away from the pathos and the drama with which Darwinism had at times glorified itself. The eulogy of the living being is also that of that joy Bergson sings of.

Citation 
Jean-Louis Cabanès, « Les valeurs du vivant au tournant des XIXe et XXe siècles », Romantisme n° 154 (4/2011), pp. 105-122, Armand Colin. Disponible sur : http://www.revues.armand-colin.com/lettres-langue/romantisme/romantisme-ndeg-154-42011/valeurs-du-vivant-au-tournant-xixe-xxe-siecles
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