Les « activismes urbains écologistes » recouvrent, dans l’agglomération parisienne, des formes diverses et variées de mobilisations, mais se recoupent par leur volonté d’une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux . Prônant l’idée d’une « ville durable », ils agissent en faveur de la promotion des circulations douces ou pour le développement des espaces naturels en créant des jardins urbains et en revalorisant des friches. En étudiant plus précisément quelques-uns de ces mouvements, nous proposons d’analyser la manière dont ils agissent et les modifications qu’ils entraînent sur leur environnement d’action. Nous pourrons ainsi examiner les réponses institutionnelles apportées à ces propositions en matière d’aménagement urbain, en s’interrogeant sur la possible émergence d’une nouvelle forme de participation et de concertation.