Le français aujourd'hui n° 184 (1/2014)
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La recherche prend appui sur des écrits réalisés en 2011-2012 par cinq étudiantes en 2ème année d’un master de lettres modernes, qui se préparent à devenir enseignantesde françaisau collège ou au lycée.Cesproductions– qui participent, dans le cadre du contrôle continu, à l’évaluation d’une unité d’enseignement – donnent lieu à divers écrits réflexifs.Ceux-ci témoignent, de la part des étudiantes, des difficultés de plusieurs ordres : discrétion de la prise de parole en « je », tenue d’un propos général, décontextualisé, enveloppement insuffisant entre théorie et pratique, absence de projection dans un avenir de la formation... L’ensemble de ces écrits questionne les modalités selon lesquelles la réflexivité a été sollicitée, la cohérence et la temporalité censées porter la dynamique de la formation. En effet, les conceptions des étudiantes restent implicitement attachées à la fonction transcriptive de l’écriture. L’article propose in fine quelques « inducteurs » de réflexivité, susceptibles de faire émerger les éléments d’un rapport constructif à l’écriture (scolaire), dans le cadre d’un dispositif plus attentif à faire écrire en formation pour former des enseignants de français qui, à leur tour, fassent écrire.