Politique étrangère n° 1/2008
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Avec le National Intelligence Estimate, la communauté du renseignement américain a peut-être voulu prendre une revanche sur l’Administration de Washington et la crise irakienne de 2003. Pourtant, même si les iraniens ont effectivement stoppé un programme, ou une partie de programme, à l’automne 2003, il est vraisemblable qu’il s’agissait là d’une décision tactique. Le problème nucléaire iranien reste entier, et toutes les options sur la table – y compris l’option militaire.
The publication of the U.S. National Intelligence Estimate on Iran on December, 2007 profoundly affects the Iranian nuclear crisis. It has given a false sense of confidence about Iran’s program: it is likely that the reported interruption of some dedicated military activities in 2003 was a tactical, short-term decision rather than a strategic, long-term one. Other components of Iran’s program continue, including uranium enrichment, which could give Tehran a “nuclear breakout” option. Because it undercuts the rationale for military action and further sanctions, the NIE will make the settlement of the Iranian nuclear problem evenmore complex and difficult than it was before.