Politique étrangère n° 1/2008
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L’Alliance atlantique a démontré dans l’après-guerre froide toute sa flexibilité. Mais les débats actuels autour de sa « mondialisation », les appels à la redéfinition de ses missions, en direction de tâches de stabilisation et d’action civile, peuvent être aussi considérés comme comportant des risques pour sa mission militaire première. L’adaptation de l’Alliance aux missions complémentaires ne peut se faire qu’en accord avec d’autres institutions – ONU, Union européenne...
After the Cold War, the Atlantic Alliance has demonstrated its flexibility. But the current debates over its “going global,” the calls to a redefinition of its missions towards civil action, can be seen as distractions, which would dissolve its prime military definition and its organization. The adaptation of the Alliance can only be a success in close cooperation with other institutions – UN, EU, etc. – which have complementary missions.