Politique étrangère n° 1/2008
Pour acheter ce numéro, contactez-nous
Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.
L’image de la Méditerranée n’est guère positive dans l’imaginaire turc. L’idée que le projet d’Union méditerranéenne pourrait se substituer aux négociations d’adhésion du pays à l’Union européenne a donc été d’emblée nettement rejetée par Ankara. La diplomatie turque semble désormais privilégier une position d’observation, qui suggère que le pays pourrait accepter de jouer le jeu du projet français, à condition que l’UM s’intègre dans l’UE, et que la porte de cette dernière demeure ouverte.
President Sarkozy’s “Mediterranean Union” project has been perceived from the outset as an attempt to distract Turkey from its EU membership ambitions. The February 2007 Toulon speech explicitly mentioned Turkey as a central pillar of the new co-operative structure to be established under French leadership. Yet Turkish interests in theMediterranean do not necessarilymatch the French vision. Occasional Turkish commitment has nonetheless been observed on some regionalMediterranean initiatives, which suggest that the Turkish government could opt for conditional participation in the UMed project.