Politique étrangère N° 1/2020
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Presque trente ans après sa création, la Commission internationale humanitaire d’établissement des faits (CIHEF) peine à accomplir sa mission, en dépit de sa large reconnaissance par les États. Les raisons en sont multiples : erreurs sur l’orientation, sur le positionnement dans le paysage institutionnel, ou insuffisances du traité constitutif lui-même. On détaille ici ces obstacles, en suggérant quelques pistes pour revigorer une institution dont le rôle est plus que jamais crucial.
Nearly thirty years after its creation, the International Humanitarian Fact-Finding Commission (IHFFC) is struggling to meet its objective, despite its widespread recognition by states. There are multiple reasons for this, including errors in its direction and its positioning within the institutional landscape, as well as deficiencies in the constituent treaty itself. In this article are examined these obstacles and offered some suggestions for revitalizing an institution whose role is now more crucial than ever.