Politique étrangère n° 2/2007
Pour acheter ce numéro, contactez-nous
Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.
Le processus de réconciliation algérien, passé d’une politique de clémence à une politique de concorde civile, puis d’amnistie, a soigneusement évité tout retour concret sur la guerre civile des années 1990 et ses acteurs, toute recherche des responsabilités. Critiqué à ce titre un peu partout dans le pays, il ne peut donc qu’échouer à reconstituer l’imaginaire collectif, fait d’images et d’événements partagés, qui seul pourrait faire revivre un lien social violemment rompu.
The reconciliation process—evolving from a policy of mercy to a policy of civil concord and then of amnesty—avoided any actual return on the 1990s civil war and its actors, any search of the responsibilities. Criticized for this reason almost everywhere in the country, the process can thus only fail to rebuild the collective imagination, made of shared images and events, which would be the only way to revive a violently broken social link.