Politique étrangère n° 2/2016
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En intervenant militairement en Syrie, la Russie n’a pas cherché à s’affirmer comme une puissance hégémonique au Moyen-Orient. Loin de promouvoir l’unilatéralisme, Moscou défend en fait le multilatéralisme. La démonstration de force en Syrie avait notamment pour but de faire comprendre aux États-Unis et à leurs alliés qu’il ne saurait y avoir de négociations multilatérales dans la région – et au-delà – en excluant la Russie.
Along with a history marked by intervention from external powers, the Middle East is now confronting conflicts which combine political, ethnic and religious dimensions. The United States can not withdraw its leadership in the area. Aside from the Syrian question, the next American administration will have to redefine the network of partnerships and alliances in the region and grapple with a multitude of problems, none of which have simple solutions.