POLITIQUE ÉTRANGÈRE N° 2/2022
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La baisse des violences pourrait laisser penser que la guerre en Syrie est en passe de prendre fin. En fait, le conflit est temporairement gelé mais les conditions d'une reprise des hostilités sont bel et bien présentes. Le pays est actuellement divisé en quatre zones contrôlées respectivement par le régime épaulé par Moscou et Téhéran ; par l'administration autonome du Nord-Est soutenue par Washington ; par la Turquie ; et les djihadistes d'Hayat Tahrir Al-Sham. Le statu quo risque de ne pas durer.
The reduction in levels of violence in Syria might make the outside world think that the war is coming to an end. In reality, the conflict is temporarily frozen, but the conditions for resuming hostilities are unmistakably present. The country is currently divided into four zones, controlled respectively by the regime supported by Moscow and Tehran; the Autonomous Administration of North and East Syria, supported by Washington; Turkey; and the jihadist group Hay'at Tahrir al-Sham. The status quo is not likely to last, however.