Politique étrangère n° 3/2007
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La crise politique qui s’est développée autour du choix du président montre une fois de plus la fragilité du système démocratique turc. L’armée et les élites kémalistes laïques refusent de faire sa place à l’islam politique. L’AKP, arrivé au pouvoir démocratiquement, représente-t-il un risque pour la République laïque ? Peut-on vraiment parler d’un parti islamiste ? N’est-il pas d’abord un ennemi construit par les élites pour conserver leur place hégémonique dans le champ politique ?
The weakness of Turkey’s democratic system was exposed one more time last April when the choice of a new president triggered a political crisis. In fact, the army and the secular kemalist elites still refuse to make room for political Islam. Should the AKP, that came to power by democratic means, be seen as a threat to Turkey’s secular republic ? Can it really be considered an Islamic party ? Or did the elites construct this threatening image (AKP as the enemy) in order to retain their hegemonic power in the political field ?