Politique étrangère n° 3/2015
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Marquée par son passé colonial, l’Algérie ne souhaite plus que des puissances étrangères s’ingèrent dans ses affaires intérieures. En retour, Alger se garde bien d’intervenir militairement à l’extérieur de ses frontières. Le non-interventionnisme a même été érigé en principe constitutionnel. Dans un environnement régional particulièrement dégradé, caractérisé par la poussée de différents groupes djihadistes, cette doctrine pourrait toutefois être remise en cause.
Given its colonial history, Algeria does not want foreign powers involving themselves in internal affairs. Likewise, Algiers refrains from military intervention outside its borders. Non-interventionism has even been written into the country’s constitution. However, given how serious the region’s situation has become, marked by the rise of different jihadist groups, this principle could be reconsidered.