
POLITIQUE ÉTRANGÈRE N° 3/2018
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La société israélienne se fragmente. Quatre blocs y cohabitent plus ou moins paisiblement : les laïcs, les nationalistes-religieux, les ultra-orthodoxes et les Arabes. Chacun de ces blocs est représenté politiquement. Depuis plusieurs années, la droite – alliée à l’extrême droite – est au pouvoir. La popularité de Benjamin Netanyahou ne s’érode guère, malgré son implication supposée dans plusieurs affaires. Différents signaux laissent craindre une dérive illibérale d’Israël.
Israeli society is becoming fragmented. Four segments live together in relative peace: secularists, religious nationalists, the ultra-orthodox, and Arabs. Each of these segments has political representation. For some years now, the right – combined with the far right – has been in power. Benjamin Netanyahu’s popularity has waned very little despite his alleged involvement in several scandals. A number of signals give us reason to fear Israel’s illiberal drift.