Politique étrangère n° 4/2008
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À Cotonou, le candidat Sarkozy avait annoncé « une relation nouvelle, assainie, décomplexée, équilibrée, débarassée des scories du passé ». Mais les premiers actes du président élu ont déçu. Le discours de Dakar a été vécu par les Africains comme une gifle. L’éviction brutale de Jean- Marie Bockel, qui avait eu l’audace de vouloir « signer l’acte de décès de la Françafrique », a montré que le locataire de la rue Monsieur reste sous l’étroite tutelle de l’Élysée. En 2007 comme en 1981 ou en 1985, les « anciens » semblent résister avec succès aux velléités réformatrices des « modernes ». Pour combien de temps encore ?
Before and during his presidential campaign, Nicolas Sarkozy wished to improve the French policy in Africa. Nonetheless, quarrels among « ancient» and « moderns » seem to survive, sending mixed signals: dissolving the « Africancell », but going on visiting the countries having traditionally special relationships with France, the Dakar speech, etc. At a very slow pace, the French policy is changing, also helped by evolution on the African side.