
Politique étrangère n° 4/2014
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Les groupes d’autodéfense qui se répandent au Mexique depuis 2011 dans divers États témoignent de l’impuissance et de la corruption des organes de l’État central face à la diffusion de la criminalité organisée. Cet État central hésite aujourd’hui entre l’institutionnalisation ou la dissolution de ces groupes, dans une stratégie opaque. Mais aucune de ces décisions n’aura de sens sans un retour de crédibilité des institutions policière et judiciaire à l’échelle du pays.
The rise of civilian self-defense groups in various states across Mexico since 2011 bear witness to the powerlessness and corruption of state bodies confronted with the pervasiveness of organized crime. With no clear strategy, the State is currently wavering between the institutionalization and the dissolution of these groups. However, neither of these avenues make sense without the police and legal institutions regaining credibility at a national level.