L'information géographique - Vol. 76 (1/2012)
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Cette contribution est une plongée au sein d’un collectif – Jeudi noir – luttant contre le mal-logement en milieu urbain pour interroger la pertinence des caractéristiques mises en avant par François Dubet à propos des Nouveaux mouvements sociaux, ou de Jacques Ion sur le militantisme « affranchi ». Après avoir analysé les origines, la composition et le fonctionnement du collectif, les auteurs examinent ses principaux répertoires d’action et les liens spécifiques et étroits qu’il entretient avec les médias. C’est sans doute là que réside la nouveauté. Car, même si Jeudi noir s’est distancié du champ partisan, le capital social et militant de certaines de ses « figures », permet toujours, sous certaines conditions, tant une insertion professionnelle dans diverses institutions qu’une accélération de la carrière politique.
This contribution is a study of a group – Jeudi noir (Black Thursday), struggling against poor housing in urban areas to question the relevance of the characteristics highlighted by François Dubet about new social movements, or Jacques Ion on activism “emancipated”. After analyzing the origins, composition and functioning of the group, the authors examine the main action repertoires and the specific links and close links with the media. This is probably the novelty. Because, although Black Thursday distanced himself from the field-partisan, social capital and some of its activists “figures”, still allows, under certain conditions, a professional integration in various institutions that accelerated political career.