Les préoccupations environnementales ne sont pas récentes aux États-Unis. Si leur genèse est étroitement liée au mouvement transcendantaliste au XIXe siècle, la « modernisation écologique » entamée dans les années 1930, mais amplifiée dans la décennie 1970, place ces questions au coeur de l’action politique américaine. Les métropoles américaines deviennent en peu de temps de véritables laboratoires d’expérimentation et d’innovation, notamment au travers des green politics, de l’économie verte, des transports, de la place de la nature en ville ou de la mixité sociale. L’un des principaux enjeux s’avère être le contrôle de l’étalement urbain. L’intégration des principes du développement durable dans les politiques d’aménagement urbain appelle la mise en place de nouvelles formes de gouvernance au sein des métropoles.