Revue d'économie régionale & urbaine (1/2010)
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Sortir du RMI semble plus difficile dans les communes les moins densément peuplées et dans celles qui sont les plus denses. Cette étude, en mobilisant plusieurs sources statistiques, cherche à en comprendre les raisons et propose des pistes d’explication. Son apport concerne essentiellement les communes rurales. Des taux d’entrée en intéressement, calculés au niveau communal à partir des fichiers de la CNAF, sont d’abord expliqués par les caractéristiques des communes tirées du Recensement Général de la Population et des indicateurs de créations d’établissements provenant du répertoire SIRENE. Ces données sont ensuite appariées avec celles de l’Inventaire Communal, qui renseigne sur les équipements présents dans chaque localité. Il en ressort que les emplois de proximité générés par la présence de commerces et de services dans les localités semblent faciliter la sortie du RMI.
The return to work of the RMI recipients takes more time in municipalities of low density and high density than in other municipalities. This paper uses different statistical sources to explain why. The added value of the paper concerns mainly rural communes. Rates of participation of RMI recipients in back-to-work financial support is calculated from the file of mandatory benefits and welfare action by the Caisse Nationale des Allocations Familiales, at a municipal level. Rates are explained by the characteristics of the communes coming from the Population Census (National Institute of Statistics and Economic Studies) and by some indicators of new firms drawn from the SIRENE register. These data are then matched with those of the Municipal Inventory, which provides information on facilities and services in each municipality. The results are that local jobs produced by local infrastructures and services facilitate the return to work of the RMI recipients.