Revue d'économie régionale & urbaine (3/2009)
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La vitesse généralisée des transports tient compte du temps de déplacement et aussi du temps de travail nécessaire à payer le déplacement. Proposé il y a plus de 30 ans, ce concept est toujours présenté aujourd’hui comme une critique radicale de l’automobile, puisque de ce point de vue, un automobiliste irait bien moins vite qu’un cycliste. Cet article rappelle d’abord les limites d’un tel raisonnement, explicite ensuite les déterminants de la vitesse généralisée, puis montre que celle des automobilistes est désormais supérieure à celle des cyclistes et que surtout cette analyse ne remet pas en cause l’intérêt d’accroître indéfiniment les vitesses comme le postule sans fondements suffisants le calcul économique standard. Pour retrouver un raisonnement plus cohérent, il est finalement proposé de prendre en compte les effets négatifs externes de la vitesse dans la vitesse généralisée, afin de parvenir à déterminer une vitesse optimale.
The effective speed of transport takes into account not only travel time but also working time required to pay the travel. Suggested more than 30 years ago, this concept is always presented as a radical critique of the car, since this view a motorist would be much less quickly as a cyclist. This article first recalls the limits of such reasoning, then express the determinants of effective speed, then shows that motorists are now higher than cyclists and especially this analysis does not call into question the interest of increase indefinitely speed as postulates without sufficient basis the standard economic calculation. To present a more coherent reasoning, it is finally suggested to take into account the negative external impacts of speed in effective speed in order to determine optimal speed.