Revue d'économie régionale & urbaine (4/2008)
Numéro épuisé
Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.
Les « alliances vertes » entre les entreprises et les associations de protection de l’environnement se fondent sur des relations d’intérêt mutuel et incluent différentes formes de coopération. Malgré leurs promesses de résultats win-win, elles peuvent également générer des effets pervers. Après avoir identifié des éléments de définition et de typologie des alliances vertes, nous étudions les principaux déterminants de l’adhésion des entreprises et des associations environnementales à ce type de partenariat et les risques d’instrumentalisation (réciproque) au sein ou par rapport aux alliances. Afin de rendre notre propos plus concret, nous présentons deux alliances vertes se référant à des échelles géographiques différentes, l’une entre Pollution Probe et le distributeur Loblaws (Canada), l’autre entre le WWF et la multinationale des matériaux de construction, Lafarge (France). Quelques implications en termes de politique économique sont mises en évidence.
« Green alliances » between businesses and environmental groups are based on mutual benefits and include several forms and degrees of cooperation. Despite promises of win-win results, several adverse effects could occur. We define and characterize green alliances. We study the main drivers of firms and activists participation in these partnerships and explore the risks of « reciprocal manipulation ». In addition, we briefly develop two cases of green alliances, the first one between Pollution Probe and the Canadian retailer Loblaws, and the second one between the WWF and the world leader in building materials Lafarge. Lastly, some policy considerations are stressed.