Revue d'économie régionale et urbaine (4/2015)
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Cet article propose une première évaluation des maisons et pôles de santé à travers une démarche mobilisant des outils géographique et économétrique. L’objectif de cette double démarche est l’analyse de l’implantation de ces structures, puis une analyse de l’impact de celles-ci sur la densité de médecins généralistes libéraux. La méthodologie repose sur l’élaboration de typologies spatiales, puis d’une analyse cas-témoin comparant l’évolution de la densité de médecins généralistes dans les espaces avec et sans maisons de santé, avant et après la généralisation de cette politique. Les résultats obtenus mettent en évidence une implantation davantage rurale de ces structures, de surcroît dans des espaces fragiles, ainsi qu’une moindre diminution de l’offre dans certains espaces ruraux et périurbains dotés de maisons et pôles de santé.
For ten years, the government has been promoting group practice in primary care, particularly towards primary care team(s). This article offers a preliminary assessment of these structures through an approach based on geographic and econometric tools. This dual approach aims at analysing the distribution of these structures and their impact on the density of liberal general practitioners (GPs). The methodology is based on the development of spatial typologies, and a case-control study comparing the evolution of the density of GPs in areas with and without primary care team(s), before and after the generalization of this policy. The results show a more rural location of these structures, especially in underserved and deprived areas, and a smaller decrease in supply in some rural and suburban areas with primary care team(s).