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Annales de géographie - n°729-730 (5-6/2019)

Droit à la ville au Sud et construction des légitimités ordinaires
Parution 
décembre 2019
EAN 
9782200932213
Prix au numéro 
20 €
Marque 
Armand Colin
Pagination 
176 pages
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Auteur(s) 
Félix Lefebvre
Une hétérotopie de la parole subalterne : Les grins de thé à Ouagadougou (Burkina Faso)
Résumé 

À Ouagadougou (Burkina Faso), les grins de thé consistent en la réunion de jeunes hommes (dans la majorité des cas) se réunissant à des horaires variables pour boire du thé et discuter. Ils investissent alors des espaces inoccupés constituant des espaces de sociabilité, à la fois refuge et espace-ressource, où les hiérarchies qui structurent habituellement les rapports sociaux s’estompent. S’ils ne sont pas nécessairement considérés comme des lieux politiques par leurs usagers, le registre du politique est bien présent dans les valeurs mobilisées autour du grin et dans la pratique même qu’ils constituent. En cela, les grins constituent des hétérotopies. Les grins peuvent être considérés comme des « arènes » où se constituent les problèmes publics, à travers la discussion collective, mais n’apparaissant pas comme une instance légitime de débat politique. Le grin représente donc une arène illégitime où se construit une « citadinité subalterne ». Cet article interroge donc les processus de subjectivation politique liés à des pratiques spécifiques de l’espace urbain, sans nécessairement apparaître dans l’espace public du discours. La citadinité y est considérée dans son aspect processuel, l’espace de la ville permettant aux individus de se constituer comme sujets politiques. Nous interrogerons l’existence d’un continuum de la parole politique, dont l’expression publique dépendrait des possibilités de négociations avec l’ordre social, et des rapports de force qui le produisent. In fine, nous nous demandons si les pratiques infra-politiques de l’espace par les dominés ne permettent pas d’appuyer la construction d’actions collectives autour de ces questions.

Mots clés 
Ouagadougou
Burkina Faso
résistances urbaines
infrapolitique
citadinité subalterne
hétérotopie/isotopie
droit à la ville de fait
Heterotopia of subaltern speech : The tea grins of Ouagadougou (Burkina Faso)
Abstract 

In Ouagadougou (Burkina Faso), the tea grins constitute temporary, but regular collective occupations of urban public space. These « in-between spaces » consist in the meeting of mostly young men at different times, drinking tea and talking. They gather at unoccupied spaces that offer them tranquility and relative comfort. Such spatial devices constitute spaces of sociability where the hierarchies that usually structure social relationships are blurred. Both shelter and source-of strength, spaces which allow exchange of services and strategies for resourcefulness. They participate in and at the same time testify to the development of the codes of urban youth. Although grins are not necessarily regarded as political places by their users, the political register is present in the names young people choose for them, in the values mobilized around them and the practice they represent (a collective occupation of the street, which could establish a space for allowing free speech). In this, grins are heterotopias that exist in parallel with isotopia (« accomplished and rationalized spatial order of capitalism and the state », but do not constitute an alternative to it. This article deals with the status of grins in the mechanisms of development of public speech, and collective action. Grins can be considered as « arenas » where public problems are formulated through collective discussion, but do not appear as a legitimate forum for political debate. Therefore, the grin represents an illicit arena where a « subaltern citadinity » is mainly built. This article consequently studies the processes of political subjectivation that are linked to the practices specific to the urban spatial context, but do not necessarily appear in the public space for discourse. Citadinity is therefore examined from its character as the result of certain processes, with the city space allowing individuals to develop into political subjects. The Authors therefore examine the existence of a political speech continuum, the public expression of which would depend on the possibilities for negotiation with the social order, and on the balances of power that produce it. Thus a subordinate practicas use of space would be articulated with more officially frameworked forms of claiming for rights, in a back and forth process between hidden transcript and public transcript, as described by J. C. Scott (2008). Finally, the article discusses whether or not use of space for infrapolitical practices by the subaltern brings support to the construction of collective actions around these issues.

Keywords 
Ouagadougou
Burkina Faso
urban resistance
infrapolitics
subaltern citadinity
heterotopia/isotopia
de facto right to the city
Citation 
Félix Lefebvre, « Une hétérotopie de la parole subalterne : Les grins de thé à Ouagadougou (Burkina Faso) », Annales de géographie - n°729-730 (5-6/2019), pp. 90-109, Armand Colin. Disponible sur : http://www.revues.armand-colin.com/geographie/annales-geographie/annales-geographie-ndeg729-730-62019/heterotopie-parole-subalterne-grins-the-ouagadougou-burkina-faso
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Citer l'article
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Auteur(s)
Sihé Neya
L'INFORMATION GÉOGRAPHIQUE (1/2025)
Géographies africaines ordinaires
Parution:
mars 2025
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