
Revue de l'histoire des religions (1/2014)
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À travers l’analyse de l’oeuvre diplomatique d’Agostino Casaroli, on se propose d’étudier les raisons historiques qui ont mené le Saint-Siège (sous le pontifi cat de Paul VI) à entreprendre des négociations avec les États socialistes de l’Est européen, et à choisir la « politique du dialogue ». Mgr Casaroli est le représentant d’une diplomatie vaticane qui se trouve au centre de la scène européenne et internationale pendant les années de la « Guerre froide », au niveau tant bilatéral que multilatéral (avec la participation de Mgr Casaroli lui-même – comme délégué du Saint- Siège – à la Conférence d’Helsinki de 1975). L’enjeu principal était de permettre l’existence de l’Église catholique dans le monde communiste.
The present paper aims to analyze the diplomatic work of Agostino Casaroli in order study the historical reasons that led the Holy See (under the pontifi cate of Paul VI) to undertake negotiations with the socialist states of Eastern Europe and choose the “politics of dialogue”. Monsignor Casaroli is the representative of a Vatican diplomacy that lies at the center of the European and international scene during the years of the Cold War, both bilaterally and multilaterally (with the participation of Bishop Casaroli himself – as a delegate of the Holy See – in the Helsinki Conference of 1975). The main purpose was to allow the existence of the Catholic Church in the communist world.

