Revue de l'histoire des religions (3/2015)
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L’article esquisse la forme et la diffusion médiévales du phénomène que l’on appelle aujourd’hui « l’athéisme », autrement dit ne pas croire en l’existence d’un dieu. L’auteur étudie des textes pour isoler des expressions et des conceptions de ce phénomène. La traduction du terme « non-croyance/infidelitas » par « athéisme » est critiquée pour son ambiguïté. En outre, plus surprenant, l’étude des sources démontre que la non-croyance n’était ni interdite, ni poursuivie par les autorités ecclésiastiques et séculières. Le phénomène n’était guère pris au sérieux et une discussion rationnelle sur le sujet n’existait quasiment pas. La littérature spirituelle proposait au clergé de réagir à des cas de noncroyance par des exhortations.
L’article esquisse la forme et la diffusion médiévales du phénomène que l’on appelle aujourd’hui « l’athéisme », autrement dit ne pas croire en l’existence d’un dieu. L’auteur étudie des textes pour isoler des expressions et des conceptions de ce phénomène. La traduction du terme « non-croyance/infidelitas » par « athéisme » est critiquée pour son ambiguïté. En outre, plus surprenant, l’étude des sources démontre que la non-croyance n’était ni interdite, ni poursuivie par les autorités ecclésiastiques et séculières. Le phénomène n’était guère pris au sérieux et une discussion rationnelle sur le sujet n’existait quasiment pas. La littérature spirituelle proposait au clergé de réagir à des cas de noncroyance par des exhortations.