Si l’on examine la place que les programmes et les pratiques enseignantes accordent aux démarches transactionnelles que constituent la tenue d’un carnet de lecteur de littérature et l’organisation de débats interprétatifs, on observe une certaine discontinuité entre premier et second degré. Or une réflexion sur une articulation possible entre ces deux outils permettrait, notamment dans le cadre de la formation, de définir des objectifs communs en matière d’enseignement de la littérature. Des observations recueillies lors d’une recherche action menée dans des classes de l’académie de Versailles précisent les conditions selon les quelles la tenue d’un carnet et la pratique du débat peuvent favoriser une posture de lecteur de littérature à l’école et au collège.