L’enseignement du français a été longtemps marqué par les clivages liés au type d’établissements et aux publics différents. Toutefois, malgré les spécificités éducatives propres à chaque institution, un projet politique et éducatif commun a organisé la mise en place de la lecture des auteurs français sous la Troisième République. Plus tard, la disparition des « ordres » scolaires sous la Cinquième République, les changements dans la formation des maitres et l’institution d’une « école moyenne » ont peu à peu conduit à un rapprochement des modalités d’enseignement de la littérature. Depuis la fin du XXe siècle et le développement d’une didactique s’attachant aux questions littéraires, une continuité se dessine, mais sans que les anciens clivages soient totalement abolis.