Littérature n°176 (4/2014)
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L’oeuvre de Novarina est étrangement spirituelle. Elle exacerbe une dimension théologique, érige la parole au rang d’un mystère incompréhensible, mais dans un singulier mélange de mystique et d’idiotie, de parodie biblique aussi bien que médiatique. Comment interpréter cette théomania bouffonne ? Novarina est-il le prophète d’un christianisme comique ou l’apôtre facétieux d’une a-théologie iconoclaste ? Il s’agira d’explorer ici les voies dramaturgiques d’une spiritualité comique.
Novarina’s work is strangely spiritual. It intensifies a theological dimension and elevates the spoken word to the level of incomprehensible mystery, but does so in a singular mixture of mysticism and idiocy, of biblical and media parody. How should we interpret this slapstick theomania ? Is Novarina the prophet of a comic Christianity or the facetious apostle of an iconoclastic a-theology ? This article explores Novarina’s dramaturgical paths to a form of comic spirituality.