
Romantisme n° 150 (4/2010)
Numéro épuisé
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En 1855, paraît La fin du monde par la science. Son auteur : un avocat obscur au nom d’Eugène Huzar ; son originalité : proposer la première philosophie catastrophiste du progrès technologique. Huzar nous intéresse aujourd’hui en tant que symptôme : à l’encontre du grand récit postmoderne, il nous montre que la modernité positiviste qui aurait pensé les techniques sans leurs conséquences lointaines semblait déjà caduque lors de la révolution industrielle. Découvrir l’oeuvre de Huzar aujourd’hui nous force à penser la réflexivité environnementale des sociétés de la révolution industrielle.
In 1855, an obscure lawyer, named Eugène Huzar, published La fin du monde par la science. This was probably the first theory of technological catastrophism. Against the postmodernist grand narrative, Huzar demonstrates that the positivist modernity who is supposed to have neglected the long-term consequences of technology seemed already outdated during the industrial revolution. Reading Huzar forces us to reflect upon the environmental reflexivity of the societies of the industrial revolution.
