
Romantisme n° 150 (4/2010)
Numéro épuisé
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Les Physiologies parisiennes des années 1840 développent certaines considérations sur les progrès machiniques, notamment ceux qui concernent les moyens de transport. À travers leur poétique du quotidien de la monarchie de Juillet, quelles représentations de la civilisation technicienne les Physiologies construisent-elles ? Quelle place réservent-elles à la technique, parallèlement à leur mobilisation des paradigmes empruntés aux sciences du vivant ? Cette lecture transversale propose d’étudier comment les codes génériques de l’écriture de la Physiologie retraduisent, en une poétique spécifique, les valeurs modernes liées à la technique. Corrélativement, elle examine deux dystopies contre-technicistes sur lesquelles se focalise la dimension satirique de ces textes : les accidents de transports et les escroqueries financières.
The 1840s Parisian « Physiologies » develop some comments about mechanical innovations, particularly those regarding urban traffic. Through their daily poetics under the monarchy of Juillet, what representations about the technological civilization do these texts create ? In their paradigms diverted from the Life Sciences, what importance do they attach to mechanical progress ? On one hand, this paper studies how the generic features from such texts produce a specific view on the concepts related to modernity. On the other hand, it investigates two dystopias coming from the satirical purpose of these « Physiologies » : traffic casualities and financial swindles.

