Romantisme n° 152 (2/2011)
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À partir de la célèbre distinction de Goethe entre symbole et allégorie, on associe ordinairement le premier au classicisme et la seconde au romantisme. L’approche de l’allégorie par le premier romantisme allemand (Frühromantik) est toutefois marquée par une réflexion philosophique originale à travers laquelle des auteurs comme Friedrich Schlegel et Novalis lui assignent une fonction précise, notamment dans le cadre de l’écriture romanesque, loin des clichés religieux auxquels on renvoie la plupart du temps le romantisme.
In line with Goethe’s celebrated distinction between symbol and allegory, normally the former is associated with classicism and the latter with romanticism. The approach to allegory in early German Romanticism ( Frühromantik) is nonetheless characterised by original philosophical reflection through which Schlegel, Novalis and others ascribe an exact function to allegory, particularly in connection with fiction – a function that is worlds apart from the religious clichés that are usually ascribed to romanticism.