Littérature n° 167 (3/2012)
Pour acheter ce numéro, contactez-nous
Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.
L’oeuvre de Samuel Beckett est fille du structuralisme de son époque : combinatoires et permutations y inscrivent la place du mort. S’y joue l’espace intenable de nos imaginaires modernes : sans intériorité subjective autre qu’un « lieu sans lieu », espace d’écriture d’une paradoxale intériorité extérieure.
Samuel Beckett’s oeuvre is child to the structuralism of his period : combinations and permutations are where death inscribes itself in these texts. The untenable realms of our modern imaginations play themselves out in these works : they hold no subjective identity other than that of a “space without space”, the space for the writing of a paradoxically exterior interiority.