L’élaboration de la politique européenne de la France souffre d’un montage institutionnel peu lisible, et d’une répartition des rôles souvent approximative entre les services. S’y ajoutent une présence assez limitée à Bruxelles, un défaut de communication, et une faiblesse plus générale en matière de politique d’influence. La France doit se manifester plus en amont auprès des institutions européennes, et rendre plus cohérent l’appareil national de préparation des décisions européennes.