Politique étrangère n° 2/2010
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Au-delà des attentes déçues, Copenhague manifeste un glissement dans l’architecture des négociations multilatérales sur le climat : réappropriation des négociations par les États et affaiblissement du cadre onusien, modification des rapports entre pays développés et pays en développement avec une plus grande influence des pays émergents, multiplication des acteurs civils du débat, etc. Une nouvelle architecture des négociations s’élabore, qui devra éviter le risque majeur de la fragmentation.
The Copenhagen climate change conference has failed to meet expectations but has also led to a shift in the structure of multilateral negotiations on climate change. States have reclaimed negotiations, while the UN-centred structure has been weakened. Relations between developed and emerging countries have shifted,with the latter’s influence growing. There has also been an increased participation of civilsociety actors (NGOs) in the debate. A new negotiation structure is emerging but it faces the difficult challenge of avoiding fragmentation.