La junte qui prend le pouvoir en février 2021 prétend vouloir organiser rapidement des élections honnêtes. La répression anti-démocratique puis sa perte de contrôle de larges parts du territoire excluent désormais une telle sortie de crise. On assiste parallèlement à une vaste recomposition des diverses oppositions, au-delà des clivages ethniques, et à des opérations militaires spectaculaires. Dans ces conditions, les médiations internationales, régionales et onusiennes, n'ont eu que peu d'efficacité.