
Politique étrangère n° 3/2015
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Le centenaire du génocide arménien ne restera pas dans l’histoire comme un moment fort des relations arméno-turques. Les deux pays campent sur leurs positions. L’Arménie cherche à étendre la liste des pays reconnaissant le génocide. Elle enregistre des succès notables – comme l’illustrent les déclarations du pape – mais se heurte par ailleurs à de fortes résistances. De son côté, la position négationniste de la Turquie n’évolue guère. Les diasporas pourraient permettre de faire bouger les lignes.
The 100th anniversary of the Armenian genocide will not mark a great historical moment in Armenian-Turkish relations. The two countries are standing firm on their positions. Armenia is trying to extend the list of countries that recognize the genocide and has made some significant progress – the declarations made by the Pope, for example – but is still coming up against strong resistance. Turkey’s stance of denial has hardly changed. The Armenian diaspora might be able to help redefine the lines.