Politique étrangère n° 3/2015
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À l’issue de la Première Guerre mondiale, la négation du génocide des Arméniens est devenue un point central de l’idéologie officielle en Turquie. Jusqu’au milieu des années 2000, des intellectuels ont été poursuivis en justice pour avoir parlé du génocide en public. Des signes d’ouverture sont toutefois perceptibles, dans les sphères gouvernementales et dans la société civile. À terme, Ankara finira par reconnaître la responsabilité de l’Empire ottoman dans ce génocide.
At the close of World War I, denial of the Armenian genocide became a central point in Turkey’s official doctrine. Up to the mid-2000s, intellectuals have been denounced for having spoken about the genocide in public. However, there are signs that things are changing, both in government circles and in wider society. Eventually, Ankara will recognize the Ottoman Empire’s responsibility in this genocide.