Aller au contenu principal
Connexion
Mot de passe oublié
Vous n'avez pas encore de compte ?
Créer votre compte
  • Enseignants
  • Livres
Armand Colin | Revues

Formulaire de recherche

  • Histoire
    • Annales historiques de la Révolution française
    • Histoire, économie & société
    • Revue de l'histoire des religions
    • Revue d'histoire des sciences
  • Géographie
    • Annales de Géographie
    • L'information géographique
  • Éco & Sc. Politique
    • Politique étrangère
    • Revue d'économie régionale et urbaine
  • Lettres & Langues
    • Langue française
    • Langages
    • Le Français Aujourd'hui
    • Littérature
    • Romantisme
  • Éduc. & santé
    • Carrefours de l'éducation
    • La Revue de l'hypnose et de la santé

Vous êtes ici

Accueil » Histoire » Annales historiques de la Révolution française » ANNALES HISTORIQUES DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE Nº419 (1/2025) » La souveraineté contre la politique : les usages antipolitiques du rousseauisme sous la Révolution

ANNALES HISTORIQUES DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE Nº419 (1/2025)

Souveraineté populaire et représentation au temps de la Révolution française (1789-1800)
Parution 
mars 2025
EAN 
9782200935948
Prix au numéro 
15 €
Marque 
Armand Colin
Pagination 
216 pages
Voir le sommaire

Pour acheter ce numéro, contactez-nous

S'abonner

Recevez les numéros de l'année en cours et accédez à l'intégralité des articles en ligne.

Articlesprecedent suivant
Auteur(s) 
Samuel Hayat
La souveraineté contre la politique : les usages antipolitiques du rousseauisme sous la Révolution
Résumé 

Jean-Jacques Rousseau fait l’objet d’un véritable culte pendant la Révolution, culminant avec son entrée au Panthéon en 1794, au moment même où la réaction thermidorienne restreint les droits des sociétés populaires, illustrant une tension entre la célébration de Rousseau et sa défense de la souveraineté du peuple. Mais cette tension n’est pas une contradiction : Rousseau n’était pas un partisan de la participation directe des citoyens aux affaires de l’État. Sa conception de la volonté générale ne laisse pas de place à la représentation, au conflit ou aux intérêts, ce qui conduit à une théorie marquée par une certaine forme d’unanimisme antipolitique, au nom du peuple souverain. Cette antipolitique fait l’objet d’une récupération et d’une adaptation par les différents acteurs révolutionnaires. Cela passe par la production d’écrits qui entendent adapter les idées rousseauistes au contexte institutionnel né de la Révolution, passant par une reprise de la représentation – mais combinée avec un pouvoir citoyen de surveillance. Cela passe aussi par une utilisation partisane des références à Rousseau pour délégitimer comme factieux des adversaires politiques accusés d’usurper la souveraineté du peuple. De tels emprunts à Rousseau sont réalisés par les aristocrates contre l’Assemblée, par les Girondins contre les Jacobins, par les Jacobins contre les parlementaires modérés, par le mouvement populaire parisien contre les représentants. Cette rhétorique contribue alors à un mouvement de politisation de l’antipolitique rousseauiste.

Mots clés 
Rousseauisme ; souveraineté populaire ; antipolitique ; Révolution française ; volonté générale
Sovereignty Versus Politics : the Anti-Political Uses of Rousseauism During the Revolution
Abstract 

Jean-Jacques Rousseau was the subject of a veritable cult during the French Revolution, culminating in his entry into the Pantheon in 1794, precisely when the Thermidorian reaction restricted the rights of popular societies − an illustration of the tension between the celebration of Rousseau and at the same time his defense of the popular sovereignty. This tension, however, is not a contradiction: Rousseau was not an advocate of direct citizen participation in state affairs. His conception of the general will left no place for representation, conflict, or interest; it led to a theory characterized by a certain form of anti-political unanimity in the name of the sovereign people. Such a form of anti-politics was recuperated and adapted by various revolutionaries. It took the form of writings designed to adapt Rousseau’s ideas to the institutional context created by the Revolution, through a revival of representation − though combined with the power of surveillance by citizens. It also involved the partisan use of references to Rousseau to delegitimize as factious political opponents accused of usurping the sovereignty of the people. Such borrowings from Rousseau were made variously by the aristocrats against the Assembly, by the Girondins against the Jacobins, by the Jacobins against the moderate parliamentarians, by the Parisian popularmovement against the representatives. This rhetoric contributed to the politicization of Rousseauist anti-politics.

Citation 
Samuel Hayat, « La souveraineté contre la politique : les usages antipolitiques du rousseauisme sous la Révolution », ANNALES HISTORIQUES DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE Nº419 (1/2025), pp. 49-78, Armand Colin. Disponible sur : http://www.revues.armand-colin.com/histoire/annales-historiques-revolution-francaise/annales-historiques-revolution-francaise-no419-12025/souverainete-contre-politique-usages
Consulter l'article
Citer l'article
Logo footer Armand colin
  • Qui sommes-nous ?
  • Contact
  • Livres
  • Espace Enseignants du Supérieur
  • Dunod Éditeur

Inscrivez-vous à la newsletter

  • Mentions légales
  • Archives ouvertes
  • C.G.V
  • C.G.A
  • Données personnelles
  • Cookies
  • Plan du site

© Armand Colin, Tous droits réservés.

Back to top