Histoire, économie & société (3/2007)
Numéro épuisé
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Au début du XIXe siècle, l’éducation des enfants, garçons et filles, aîné(e)s et cadet(te)s, fait l’objet d’un soin accru dans les familles de l’aristocratie de Bohême. Les préceptes de Rousseau ont été entendus. Il arrive que la « mère nouvelle » allaite, surtout elle entend bien rester proche de son bébé. Quelques années plus tard, elle surveille elle-même le travail du précepteur pour le garçon, de la gouvernante pour la fille. L’enfant participe ensuite à la vie sociale : à table avec ses parents, dans le salon maternel ou bien dans des bals. L’éducation est faite soit en allemand, soit en français. La lecture est à la fois contrôlée et recommandée. La « mère nouvelle » ne perd jamais de vue la transmission des valeurs nobiliaires.
At the beginning of the XIXth century, children, girls as well as boys, education was given a particular care in Bohemian aristocratic families. Rousseau’s precepts were accepted. The ‘new mother’ sometimes breast fed herself her baby and above all remained very close of him. A few years later she supervised herself how her son worked with a private tutor or her daughter with a governess. The child took later part in social life : eating with his parents, in his mother’s living room or in dance. The educational tongue was either German or French. Books were both recommended and under supervision. The ‘new mother’ never lost sight of passing down aristocratic values.