HISTOIRE, ECONOMIE ET SOCIÉTÉ (4/2022)
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Au cours des années 1970, Georges Marchais ne cesse d’intervenir sur les plateaux de télévision et devient l’incarnation d’un Parti communiste français qui est alors en plein essor. Toutefois, cette image de « bête médiatique » qui colle à la peau du Secrétaire général ne doit pas occulter l’évolution plus globale et ancienne du parti, concernant sa section propagande. Notre étude s’attarde donc sur l’évolution des pratiques communicationnelles, de l’arrivée de Waldeck Rochet à la tête du PCF en 1964 jusqu’à son remplacement par Georges Marchais en 1972. Ces huit années sont cruciales pour comprendre comment le parti communiste tente de renouveler son image en intégrant petit à petit de nouvelles méthodes de communication malgré les multiples crises qu’il doit affronter.
During the 1970s, Georges Marchais frequently appeared on television and became the embodiment of a then full blossoming French Communist Party. However, this image of a “media champion” sticking to the Secrétaire Général should not hide a broader and long-term development of the party’s propaganda section. This study therefore focuses on the evolution of communication practices from the arrival of Waldeck Rochet at the head of the PCF in 1964 until his official replacement by Georges Marchais in 1972. These eight years are crucial to understand how the Communist Party tried to renew its image by gradually integrating new methods of communication despite the multiple crises it had to face.