Si le développement de l’accès aux études supérieures est venu atténuer les très fortes inégalités sociales qui existaient autrefois, ces inégalités persistent dans l’accès aux formations, et se sont même accentuées de façon insidieuse. Les raisons sont nombreuses : dégradation de la situation matérielle des étudiants, dualité du système français d’enseignement supérieur, poids de la scolarité antérieure qui détermine l’orientation des jeunes mais aussi leur réussite... L’auteur analyse les défis majeurs de notre enseignement supérieur qui sont d’assurer la réussite non seulement des étudiants issus des formations et des catégories sociales qui l’alimentent traditionnellement, mais aussi d’un public nouveau qui va, sans doute, proportionnellement croitre.